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Au coeur de l’Afghanistan

L’Afghanistan est sous le regard attentionné du monde ces jours-ci, il sera également sous le nôtre aujourd’hui. Les militaires roumains sont présents dans les théâtres d’opérations d’Afghanistan depuis 2003 et cette semaine ils ont aidé à assurer l’ordre pendant les élections présidentielles. A Prague, vient d’être inaugurée une exposition sur la présence tchèque en Afghanistan. En même temps, à Paris, la police a expulsé les jeunes Afghans qui dormaient depuis environ deux ans dans le square Villemin, dans le Xème arrondissement. Détails, tout de suite, dans cette édition de Séquences européennes qui vous est proposée par les journalistes de RRI, Radio Prague et RFI.

On ne saurait démarrer nos Séquences européennes, sans nous pencher tout d’abord sur l’actualité roumaine. Alex Diaconescu passe en revue les journaux parus ce vendredi à Bucarest.

Nouvel épisode de l’enquête parlementaire qui vise Elena Udrea

Aujourd’hui c’est la ministre roumaine du tourisme, Elena Udrea, qui figure à la Une de plusieurs quotidiens nationaux. Rappelons-le, elle fait l’objet d’une enquête parlementaire qui vise une campagne publicitaire du tourisme roumain. Pour Romania Libera, Elena Udrea joue le rôle de Zeus, le surnom du président Traian Basescu, tandis que pour Cotidianul, elle sème le désordre entre le Parlement et les autres institutions de l’Etat. C’est Romania Libera qui explique en détail ce qui s’est passé au Parlement Roumain. Au moment où personne ne s’y attendait plus, la ministre du tourisme s’est rendue devant la commission parlementaire d’enquête. Elle n’a pourtant pas répondu aux questions des députés, mais seulement annoncé avoir déposé des plaintes pénales au Parquet contre cinq membres de la commission d’enquête, les accusant d’abus et d’autres infractions. Puis elle a tout simplement quitté le parlement en souriant devant les caméras de télévision. C’est Adevarul qui résume : Elena Udrea est venue, elle a récité son texte est puis s’en est allée.

20 millions d’euros dans les fiefs du PDL

La même ministre du tourisme fait la Une d’Evenimentul Zilei, qui l’accuse d’avoir pompé une vingtaine de millions d’euros dans le Parti Démocrate Libéral. En effet, le Ministère du tourisme a décidé de financer le développement des domaines skiables, soit des projets dont la valeur totale dépasse les 180 millions d’euros. Plus de 20 millions d’euros sur les 28 déjà alloués ont été promis à des fiefs de son parti, le Parti Démocrate Libéral. Parmi ces projets, le plus cher est celui de la station touristique «Alpina» Petrosani, dans l’ouest du pays. Cet investissement, estimé à 72 millions d’euros, vise précisément la ville dont le maire est l’époux de l’ancienne ministre démocrate libérale de la jeunesse et du sport Monica Iacob Ridzi, explique Evenimentul Zilei.

«Si on dispose d’argent, pourquoi ne pas le dépenser?»

…disait le maire général de la Capitale Sorin Oprescu, cité par Evenimentul Zilei. Après avoir déclaré lundi qu’il bloquerait les investissements inutiles, le même responsable de Bucarest a donné le feu vert à la modernisation de cinq artésiennes pour un coût estimé à 700 mille euros. Ce qui plus est, l’administration des parcs envisage de dépenser 22 millions d’euros pour des plantes exotiques et le déblayage de la neige. S’y ajoutent les idées des maires d’arrondissements : artésiennes, allées de promenades et espaces verts estimés à plusieurs dizaines de millions d’euros, explique Evenimentul Zilei.

Majoration de 20% des taxes locales

Tous ces travaux nécessitent beaucoup d’argent et c’est pourquoi tous les quotidiens parus ce vendredi annoncent la majoration de 20% des taxes, amendes et impôts, un sujet placé à la Une de Gandul qui explique : il s’agit d’une décision que le Gouvernement a prise afin d’actualiser les impôts à l’évolution de l’inflation pendant les trois dernières années. Valable à commencer par 2010, la décision sera mise en application au niveau local, et c’est pourquoi elle a provoqué des réactions mitigées parmi les maires de différentes villes Si à Miercurea Ciuc, dans le centre du pays, les taxes locales seront «catégoriquement majorées» selon le maire Raduly Robert, à Constanta sur la côte roumaine, il n’est pas le cas. En effet le maire Radu Mazare a déclaré poursuivre les investissements dans le tourisme, afin d’en obtenir un maximum de profit, explique Gandul.

Le magiun de Topoloveni, la panacée fabriquée en Roumanie

Et après toutes ces nouvelles plutôt amères, cette revue de la presse se termine par quelque chose de doux : le magiun, soit la marmelade de prunes de Topoloveni. Il est le premier produit traditionnel roumain à avoir reçu la certification AOP, Appellation d’origine protégée, et selon Gandul, le magiun de Topoloveni compte parmi les desserts servis dans les bases de l’OTAN, deviendra la marmelade officielle de la Maison Royale Roumaine, il a reçu la certification kasher et il est recommandé aux diabétiques, à ceux qui souffrent de maladies gastriques, de cholestérol, de stress et d’obésité. Bref la panacée, fabriquée en Roumanie. Essayez-là!

Militaires roumains en Afghanistan

En tant que membre de l’OTAN, la Roumanie a déployé des troupes dans les théâtres d’opérations de l’alliance. La mission roumaine en Afghanistan a démarré en 2003 ; à l’heure actuelle 1047 soldats se trouvent sur le territoire du pays, notamment dans la province de Zabol, mais aussi à Kaboul, Kandahar et Qalat. Le 19 juillet, la base militaire roumaine de Qalat a été pour la première fois attaquée par des insurgents avec des roquettes et de l’armement d’infanterie. L’incident n’a pas fait de victimes, sauf 2 blessés. Par ailleurs, cette semaine, le Bataillon 280 a dû entre autres organiser des patrouilles et assurer la sécurité de l’Autoroute A1 pendant les élections présidentielles. La présence des militaires roumains en Afghanistan n’a pas été sans tragédies: depuis 2003, 11 soldats ont perdu la vie et 57 ont été blessés. Parmi ceux qui sont rentrés en Roumanie, plusieurs souffrent de maladies psychiques, comme l’ont constaté les spécialistes. Fatigue sans explication, palpitations, tachycardie, maux de tête, transpiration excessive, faiblesse, troubles du sommeil, difficultés de concentration: tels sont les symptômes de nombreux soldats, affectés par la guerre. Les psychologues constatent également que les Roumains qui présentent ces symptômes ont été en général victimes ou témoins d’actes de violences à l’encontre de leurs camarades ou d’attaques fréquentes des bases où ils se trouvaient. Il y a même eu des cas, où des militaires roumains présentant des formes sévères d’anxiété et d’inadaptation générale ont été rapatriés avant la fin de leur mission.

Prague : exposition sur la présence tchèque en Afghanistan

Entre temps, à Prague, parallèlement à l’élection présidentielle qui s’est tenue en Afghanistan cette semaine, une exposition présentant l’action du contingent tchèque présent dans le pays a été inaugurée dans les jardins du palais Wallenstein, siège du Sénat. Organisée en collaboration avec les ministères de la Défense et des Affaires étrangères, cette exposition s’intéresse tout particulièrement aux missions tchèques et notamment à celles de l’équipe de reconstruction de la province du Logar. Un reportage d’Anne-Claire Veluire de Radio Prague.

Paris : expulsion des jeunes Afghans du square Villemin

Direction la France maintenant, où, le soir du 18 août 2009, la police a expulsé les jeunes Afghans qui dormaient depuis environ 2 ans dans le square Villemin, situé dans le Xème arrondissement de Paris. L’arrondissement a hérité d’un problème qui trouve sa source dans 30 ans de guerre civile et qui a produit 3 millions de réfugiés, 500.000 déplacés. Le square Villemin (situé près des gares du Nord et de l’Est) abrite, pour sa part, chaque soir, depuis plusieurs années, de 50 à 200 personnes, principalement des Afghans dont certains ont moins de 15 ans. Un reportage de Laurence Théault de RFI.

sursa: www.euranet.eu

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